Un coup de jeune pour mon site web perso |
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Je me suis enfin décidé! - A mettre à jours certaines rubriques du site; - A publier les contenus incomplets; - A ajouter de nouvelles rubriques;
Et surtout à renouveler complètement toute l'architecture et le design du site. Après 3 ans, l'ancien design commençait à donner des signes de déjà vu.
J'espère avoir réussi à lui donner une touche plus professionnelle, plus sobre dans les couleurs, plus lisible, avec des fonctionnalités plus évoluées (Album photo), des nouveautés (Recherches, Paroles de vie, etc), et un contenu plus riche.
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Un ami avec qui je discutais il y a quelques jours trouvait tout à fait normal de "récompenser" une personne qui vous attribue un marché, ou un contrat. Il en était tellement convaincu et moi je n’en revenais pas. J’ai renoncé sur l’heure à lui montrer le mal de cette pratique, qui n’est rien d’autre que de la corruption. Le gros problème est que cette pratique est maintenant fortement encrée dans les mentalités. Pour obtenir une signature, il faut corrompre ; pour obtenir un marché, il faut corrompre ; pour recevoir de l’argent qui t’appartiens, il faut corrompre ; pour avoir un parchemin, une distinction, il faut corrompre ; quand on a brûlé le feu rouge, il faut corrompre ; etc. Mais où allons nous avec cela ? C’est très grave. Que font les autorités pour enrayer cela ? On ne peut pas répondre puisque ce sont eux qui l’encouragent et le maintiennent. Non, il faut absolument arrêter ça. En commençant par la tête. Car je crois que la corruption commence par la tête. C’est quand le Ministre est corrompu que le Directeur a le courage de commencer. Et quand le chef de service voit cette pratique chez son Directeur, il s’y met, et ainsi de suite. Dans un important programme qui finançait des projets de développement, la secrétaire m’a expliqué qu’elle était obligée de faire de la surfacturation et en tirer des bénéfices substantiels car son supérieur, le coordonnateur faisait la même chose. Elle était frustrée de le voir s’enrichir alors qu’elle peinait avec son salaire. Qu’est donc devenu le pays des hommes intègres ? Moi qui croyais que mon pays était suffisamment fier pour ne pas touché à cela, quelle désillusion.
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Plus de peur que de mal pour mon retour au Burkina |
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Mon retour s’est beaucoup mieux passé que je ne le pensais. J’ai été merveilleusement accueilli par ma famille ; j’ai retrouvé une ville de Ouaga tranquille, plus belle, plus charmante ; le climat très beau (25 degré). J’ai revu des endroits de mon enfance, le quartier où j’ai grandi, mon lycée où je faisais mon entrée il y a 20 ans, etc. Que de beaux souvenirs. Depuis que je suis arrivé, c’est toujours avec un immense plaisir que je circule dans la ville. Au début, puisque j’avais perdu l’habitude de cette ville, je craignais de circuler seul sur les grands artères. Mais maintenant, je n’ai plus ce problème. Cependant, il m’est toujours difficile de retrouver mes repères. C’est avec peine que je retrouve des lieux où, jadis, je pouvais aller "les yeux fermés ".
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C’est en 1995 que j’ai quitte Ouagadougou pour Yamoussoukro pour poursuivre mes etudes. En ce moment, de grands chantiers (industrie, urbanisme, etc.) etaient à leurs debuts. Depuis, beaucoup de choses ont change, tant sut le plan economique que dans les mentalites des Burkinabe. Beaucoup deloges ne cessent de m’etre apportees par ceux qui reviennent du Burkina. 11 ans d’absence, c’est beaucoup et c’est peu. Comment vais-je retrouver ce pays physiquement et dans ma tete ? Si en 1999 j’avais refuse d’aller travailler au Burkina à cause de son retard sur le plan industriel, aujourd’hui je suis mieux prepare à rentrer au Burkina car le pays, les entreprises, les mentalites se modernisent. Je m’attends à une concurrence plus appuyee dans la recherche d’un emploi et à des reticences dans mon insertion sociale. Mais j’aime les defis. Ce sont eux qui m’ont permis de reussir et qui m’ont permis de surmonter les obstacles qui m’ont donne le savoir et l’experience dont je peux me prevaloir aujourd’hui.
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